J'avais oublié ces quelques flocons....
Bonne Journée!
J'avais oublié ces quelques flocons....
Bonne Journée!
Un jardin en avalanche de blanc
Bonne Journée!
Blog-notes*
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XIV
- Pardon ? C'est une question que tu me poses ou bien le sujet de Philo ?
- Tu sais man que tu es lourde parfois. Le sujet évidemment, ajouta-t-elle en soupirant.
- Génial ! Pile poil dans tes cordes si je ne me trompe ! Tu as dû noircir des pages...
- Ouais, mais tu sais ce n'est pas le nombre de lignes qui compte. J'ai cité Pascal, Descartes, Kant Liebniz, fait référence à Galilée, normalement je ne suis pas hors sujet.
- Hou là! Effectivement tu as fais très fort. Je suis très heureuse pour toi ma chérie. Tu es où en ce moment ? A la maison ?
- Oui, je viens de rentrer. Le père d'un copain m'a raccompagnée en voiture. Le père d'Alex, si tu veux savoir.
- Le père d'Alex ? Il ne travaillait pas aujourd'hui ?
- Si ! Il a fini plus tôt pour passer me prendre, lui !
- Ecoute Clarisse, je t'avais prévenue que j'étais en rendez-vous cet après-midi, un rendez-vous important. Ton père est en déplacement, ton frère en stage à l'étranger et moi j'étais occupée. Tu as de plus un bus direct pour entrer à la maison. Je n'allais pas annuler ce rendez-vous. Alex était là, lui aussi je suppose ?
- Oui...
- Et il est avec toi à la maison ?
- Ben oui!
- Vous faites quoi, si ce n'est pas indiscret ?
- On est sur le net, il me montre quelque chose...
Je faillis lui demander pour la taquiner s'il s'agissait de sites pornographiques, mais à l'évidence j'avais déjà dépassé les mesures et l'heure n'était pas à m'en faire une ennemie.
à suivre......
*BLOG-NOTES est un manuscrit déposé, ayant reçu un numéro d'ISBN mais non encore corrigé et édité. Les amis blogeurs qui auront le courage et la ténacité de lire ce petit suspense jusqu'au bout seront nommément cités sur le livre en dédicace.
Il s'agissait de l'Hôtel de Sens...
L'hôtel de Sens est, avec l'hôtel de Cluny et la maison Coeur, l'un des seuls vestiges de l'architecture civile du Moyen-Age parisien.
Véritable forteresse, il a été construit
entre 1474 et 1519 pour l'évêque de Sens.
Bonne journée!
Jean, un de mes amis peintre m'a envoyé hier
une photo retouchée par ses soins .
Il s'agit d'une demeure parisisenne qu'il voit de sa fenêtre.
Pouvez-vous deviner laquelle?
Bonne journée!
Nouvelle découverte dans la communauté "L'écriture dans tous ses états".
Adonis, est venu nous rejoindre et
j'ai eu un grand coup de coeur pour ce texte
au style très personnel.
Adonis se définit ainsi sur son blog:
Je m'appelle Adonis.
J'ai 16 ans, 3 mois, 2 jours.
Je déteste mon corps.
Avec son autorisation, je publie sur mon blog
ce petit texte qu'il a écrit récemment.
N'hésitez pas à vous rendre sur son blog et lui laisser des commentaires...
Ath a dit:
-Bon, tu viens, il me reste des tickets, on va faire un tour d'auto-tampon.
Ohayoo*!
Itte rasshai** ...
* Bonjour
** Bonne journée
Paul FORT (1872-1960)
Qui ne connaît aujourd'hui "Le petit cheval blanc" ou "Le bonheur est dans le pré" mis en musique et chanté par Georges Brassens?
En chantant les vers de Paul Fort, Georges Brassens a rendu un bel hommage et un fier service à celui qui fut élu Prince des Poètes en 1912.
Georges Brassens et Paul Fort
Paul Fort est né le 1er février 1872 à Reims.
A dix-sept ans, il fonde le Théâtre d'Art à Paris qui deviendra plus tard le célèbre Théâtre de l'Oeuvre. On y joua les oeuvres de Marlowe, Maeterlinck, Mallarmé, Verlaine.
Grand ami de ce dernier, il fréquenta les plus grands écrivains et poètes de son temps comme Stéphane Mallarmé, Pierre Louÿs ou André Gide.
En 1897, le premier volume de ses "Ballades françaises" est publié au Mercure de France. Le style de Paul Fort est un subtil mélange de prose et de vers mêlés. Le poète s'adresse à ses lecteurs dans une langue simple, voire limpide, sans effets inutiles.
En 1905, il crée la revue Vers et Prose qu'il dirige avec Paul Valéry et édite les oeuvres de Laforgue, Jarry, Apollinaire, Carco, Gide, Claudel, etc.
Il contribue également à "lancer" Montparnasse et rassemble autour de lui la fine fleur de la littérature française de cette époque. L'écriture pour le théâtre le tente et son goût prononcé pour l' Histoire le guidera dans le choix de ses sujets. Ses pièces regroupées sous le titre de Chroniques de France seront écrites dans les années 20: (Louis Xl, curieux homme, 1922; Ysabeau, 1924).
Maintes fois comparé à Villon et à Charles d'Orléans, il a su pourtant donner un "son" très personnel et unique à ses poèmes et à ses ballades.
Balladin donc et poète à l'exquise sensibilité, il savait également s'entousiasmer, rire et plaisanter en inventant d'innombrables calembours.
"P. Béarn dans son livre: "Paul Fort" (édité chez Seghers en 1963) a dit de lui: "Paul Fort est notre dernier trouvère"...
Attachons-nous maintenant à découvrir son écriture...
Il s'agit ici d'une dédicace de 1948 du tome XI
des Ballades françaises et Chroniques de France:
Contes de ma soeur l'oie et de mon frère le Jars
Pour compléter cette dédicace,
voici un bristol de 1947 adressé au même destinataire
Tout est dit ou presque dans ses quelques lignes:
"Rêve... féerie... clarté spirituelle... gaulois et vigoureux bon sens....Tout recommencer comme si on avait 18 ans...
Le "poémier" de 76 ans n'a guère besoin d'un graphologue pour se connaître...
L'écriture au trait large, pâteux, moiré dans sa texture, passant du gris pâle au noir renforcé, aux lettres juxtaposées avec rythme et vivacité sur le papier montre à la perfection que la nature de Paul Fort est une manière incroyablement exarcerbée de sentir autant qu'une manière de dire.
L'hypersensibilité, l'émotion qui transparaît à l'instant précis où la plume va laisser sa trace est vigoureusement dominée par une mise en tension sur une ligne bien tenue, des jambages
particulièrement "encrés" dans le sol. Les "t" de la signature en forme de croix, les amorces stylisées et raides sur l'horizontale du "P" de Paul et du "F" de "Fort", les jambages parfois lourds
et massués, illustrent l'enracinement du poète dans une culture du "terroir", une culture chrétienne sans aucun doute, une volonté de rester concret et proche de ses
origines.
La superbe jeunesse d'une écriture qui à l'âge de 76 ans ne laisse apparaître ni déformation, ni altération dans le cursus de son déroulement accrédite l'idée d'une vision toujours neuve et juvénile d'un monde qu'il perçoit sans idée préconçue, mais avec bonne humeur et ouverture d'esprit.
Paul Fort repose à Montlhéry dans sa propriété d'Argenlieu.
Pour terminer, voici un petit extrait (le début) de la "Chanson du poète immolé"
écrit en 1945, juste au sortir de la guerre:
Je n'étais qu'un petit poète - (si petit coeur chantant de si petit oiseau) - ils ont dit: Frappons à la tête, comme un boeuf ce poétereau
Je n'étais qu'un petit poète - (si petit coeur chantant de si petit oiseau) - ils m'ont nommé, dans leur défaite, bouc émissaire du troupeau.
Je n'étais qu'un petit poète - (si petit coeur chantant de si petit oiseau) - chantant la France en dueil, en fête, si bien, que pour eux c'était trop!
Je fus donc ce petit poète? - (si petit coeur chantant de si petit oiseau?) - comme un cerf mort, je suis la bête aux yeux plaintifs changés en eau.
Un fil à la patte
Silencieuse et discrète
Tu as tissé ma vie au point de chaînette.
Insensible aux grandes effusions
Tu m'as aimée au point de chausson.
Avec tes mots apaisants
Tu m'as consolée au point de devant.
Issue d'un modeste milieu
Tu m'as élevée au point de noeud.
Droite et fidèle à la parole donnée
Tu m'as fais confiance au point lancé.
Sur la toile tire-fil de ma vie
Tu as brodé un zest de friponnerie.
Pour te dire que je ne suis pas une ingrate:
Je t'aime, en dépit de ton fil à la patte.
Alaligne
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Tu ne m'impressionnes pas!
Bonne journée!