Un certain regard ou
un regard incertain croisé ce matin...
Bonne journée!!!!
Un certain regard ou
un regard incertain croisé ce matin...
Bonne journée!!!!
POST-IT
Bonjour ,
Suite à un nombre importants de problèmes sur OB, je suis désolée pour la présentation de l'article "les sept péchés capitaux" et son contenu que je n'arrive pas à corriger et que je viens donc
de supprimer. J'espère demain pouvoir le resaisir et le remettre en ligne. Ayant perdu beaucoup d'heures aujourd'hui, j'abandonne.
A très bientôt... j'espère,
Amitiés,
Alaligne
Lorsque mon ami Jean Lehmans baisse
les tons cela donne un résultat
qui tout en étant intense est beaucoup
moins électrique...
Bonne journée!!!
Blog-notes*
PS: Il suffit de cliquer en tête de la page d'accueil sur "Romans" pour accéder aux précédents chapitres
XVI
- Alors mon doudou ! Comment y lé le gramoune zordi ?
Sans attendre de réponse du perfusé, la plantureuse infirmière réunionnaise saisit à bras le corps le père Matthieu, lui enfonçant la tête
dans sa vertigineuse poitrine, puis s'empara de l'oreiller qui s'était affaissé pour le remettre en place. Elle en tira les coins d'un coup sec pour leur donner l'aspect d'ailes de papillon,
remonta le drap froissé à hauteur de poitrine et l'aplatit d'une large main au profil de battoir, déclenchant un grognement de mécontentement du malade.
Un sourire éclatant aux lèvres, elle recula d'un mètre, considéra avec satisfaction le tableau, repartit à l'assaut en brandissant
un thermomètre qu'elle vint agiter sous le nez du vieux.
- C'est l'heure de prendre la température ! Allez, on se débrouille tout seul ou faut l'aider ?
Le père Matthieu ouvrit un oeil, prit un air bougon, marmonna quelques mots inintelligibles et fit mine de se rendormir.
- Arrêtez de faire z'oreilles cochon ! clama-t-elle d'une voix stridente. On est plus un baba ! Allez, faut soulever son derrière, sinon
tortue y trouve pas son qué !
Joignant le geste à la parole, elle empoigna d'une main le gras de la hanche gauche du bonhomme, le bascula sur le côté, entreprit de relever la chemise de nuit aux armes de
l'Assistance publique pour enfoncer l'appareil entre les fesses du père Matthieu.
Cela suffit pour sortir de sa torpeur le patient qui abatit une main de fer sur le poignet de l'infirmière.
- Mais, vous allez me foutre la paix ! éructa-t-il en se dressant avec une vigueur inattendue sur son céans, faisant dangereusement
valser la sonde le reliant à la perfusion.
- Si vous voulez pas que je vous traite comme un baba, faut le dire doudou ! Mais allez pas ravager votre perfusion pour si peu... Il me
donne pas la tremblade le vieux père, mais ou il prend sa température ou je vais l'amarrer bien costaud et prévenir le docteur.
- Je comprends rien à ce que vous me dites, gronda le père Matthieu. A-t-on idée de parler un tel jargon ? M'amarrer, ça encore je
peux comprendre, mais je suis pas une péniche, nom de Dieu et tant que le père Matthieu sera vivant, ce n'est pas une...
Il s'interrompit à la recherche d'un mot approprié, hésita et abandonna une phrase risquée pour s'emparer du thermomètre qu'il cala
ostensiblement sous son aisselle.
Rendu à de meilleurs sentiments, il lorgna du coin de l'oeil l'infirmière qui disposait sur sa table de chevet les médicaments, guettant un
signe de contrariété sur son visage.
- Vous venez d'où ? Improvisa le vieux sur un ton plus badin.
- De Saint-Pierre, je suis réunionnaise répondit-elle sans daigner le regarder.
- C'est du créole ?
Elle ne répondit pas.
- C'est joli comme dialecte...
A ces mots, elle se tourna franchement vers lui, posa ses mains sur ses hanches et éclata de rire.
- Jargon, dialecte... ! Ayo ! Si ma mère vous entendait, elle vous couperait les oreilles. Le créole, c'est le parler de mes ancêtres et
cela m'amuse d'y revenir de temps en temps. Ca met un peu de soleil dans cet hôpital, pas vrai doudou ?
Le père Matthieu opina du chef et sourit à sa tortionnaire.
- Mais si vous voulez que je parle normalement, je peux le faire aussi ajouta-t-elle en clignant de l'oeil et en abandonnant son accent
chantant. Après tout, cela ne fait que trente ans que je vis en Métropole.
- Non, pas du tout, se récria le père Matthieu. Vous savez, moi aussi je suis un amoureux de la langue, enfin de celle de mon métier. Je
suis, enfin, j'étais marinier...
- Un vrai marinier à Conflans Sainte Honorine ? Je peux pas le croire ! Un vrai marinier sur une vraie péniche ?
- Que je meure sur-le-champ si je mens ! répondit le vieux, une main sur le coeur et l'autre lui tendant le thermomètre.
à suivre......
*BLOG-NOTES est un manuscrit déposé, ayant reçu un numéro d'ISBN mais non encore corrigé et édité. Les amis blogeurs qui auront le courage et la ténacité de lire ce petit suspense jusqu'au bout seront nommément cités sur le livre en dédicace.
A ma mère
Il était une fois ...
Il était une fois...
Il était une fois une petite fille de village
La plus jolie qu'on eut su
voir...
Une à une, elle tourne avec soin les pages
Et du bout des lèvres te murmure cette histoire.
Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne
Qui avaient sept enfants, tous
garçons...
Sa voix est légère, elle ne lit pas, elle fredonne,
Ce conte cruel, elle en fait une chanson.
Il y avait une fois un roi et une reine
Qui étaient fâchés de ne pas avoir d'enfants...
Qu'elle semble elle-même en avoir de la peine
Et prend pour toi un ton caressant.
Il était une fois un homme qui avait de si belles maisons
A la ville et à la campagne...
Tes cils battent; elle se penche doucement sur ton front
Et d'un tendre baiser, dans ton sommeil t'accompagne.
Il était une fois, un roi si grand, si aimé
De ses peuples, si respecté de tous ses voisins...
Tes yeux se ferment, tu paraîs apaisé.
Tu rêves aux fées, aux princesses en tenant par la main
L'index courbé de celle qui autrefois,
Te berça tant de nuits, d'un simple: "Il était une fois..."
Alaligne
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Freedom time today
Si vous avez besoin de respirer un air de liberté,
alors regardez et écoutez cette très jolie vidéo...
Agite-méninges
Agite-mémoire
Dans le dernier extrait de mon roman Blog-Notes,
le commissaire Delage appelle la jeune auxilliaire de police Mary Kate...
N'ayant relevé aucun commentaire s'intriguant de ce "petit détail",
je vous relance sur le sujet.
A quelle Mary Kate, Delage pense-t-il?
Deux indices:
Djamila (Mary Kate) est rousse...
Delage fait référence à un film culte.
Allez, un petit effort...;)
Je suis sûre qu'il y a des cinéphiles parmi vous.
Oyez, oyez, visiteurs de ce blog la terrible histoire de Junky Bee!
Au petit matin d'innocents pavots présentaient
leurs pétales veloutés aux rayons déjà dardants du soleil...
Junky Bee, venait de passer la nuit en boite,
saoûlé de techno, de Red Bull et de Gin tonic,
il était en quête d'un "After"....,
Il découvrit en zigzagant dans la jungle campagnarde
un nouveau lieu de festivités : Le Pink Pacha Pavot.
Ayant déjà pas mal tiré sur des joints toute la nuit,
le cerveau embrumé, il trouva le lieu beau.
Il y entra, s'installa au bord de la piste de danse
et se fit servir un coktail maison un
Dreadful grainy pink!
Il consomma, consomma tant et si bien que quelques instants plus tard,
on le retrouva raide stoned au fond de la boite de nuit....
Moralité:
"Ni le pavot, ni la mandragore, ni tous les sirops narcotiques du monde ne te rendront jamais par la médecine ce doux sommeil que tu avais hier"
Shakespeare
Jean Lehmans
Comme promis hier voici une seconde peinture de la même série:
Intense (2)
Intensément vôtre.....