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  • : Ecritures à la loupe
  • : Présenter des écritures manuscrites d'écrivains célèbres avec une étude graphologique, des comptines pour enfants, l'un de mes romans et beaucoup de mes coups de coeur, voilà l'objectif de ce blog. J'espère que vous vous y sentirez également chez vous...
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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 09:46
Critique de Blog-not dans La Cause Littéraire
Blog-not, Catherine Dutigny

Ecrit par Martine L. Petauton 23.08.16 dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Roman

Blog-not, éd. Rroyzz, avril 2016, 210 pages, 16 €

Ecrivain(s): Catherine Dutigny

Blog-not, Catherine Dutigny

 

Un roman : des personnages, un cadre, un décliné d’histoire… il était une fois… Un roman policier : la même chose, plus d’inquiétants évènements, type meurtre, par exemple, des personnages suspects en attendant le coupable, et des enquêteurs aux agissements variés plus ou moins – vite – couronnés de succès : il était une fois des choses bizarres… Qui n’aime lire un policier et qui – qui ? – n’aurait pas voulu pouvoir en écrire, au moins une fois dans sa vie, a minima un bon chapitre ? Vous en rêviez, Catherine Dutigny l’a fait ! Comme dit la pub. La dame n’en est pas à son coup d’essai, c’est vrai, en matière de nouvelles et de romans, mais, là, c’est un beau coup double : écrire un roman galopant, et un policier digne de la loupe qui garnit le dos de son livre. Parce qu’en ce domaine – rebattu en littérature – encore faut-il que le lecteur lise en ne lâchant pas le bouquin (chaque page avancée donnant un peu plus de lumière sur la solution), qu’il s’intéresse au milieu, aux héros, au genre d’enquête menée, avec l’impression de voyager dans du nouveau, et non dans le énième série noiraude, que le rythme, les fausses pistes frustrantes à souhait relancent l’attention, qu’on visualise parfaitement celui-ci, ou celle-là, qu’on craigne, qu’on suppose, qu’on frissonne, bref, qu’on « y » soit. Professionnel, comme un bon produit littéraire, et comme une enquête à la hauteur… Réussi comme ce Blog-Not en main, cet été.

Le milieu est celui du monde internet, côté blog et réseaux sociaux, et de ses étranges modes de communication. Ces endroits où (nocturnement, souvent ; en marge de la vraie vie, notamment son métier, sa famille, etc.) il suffit de deux clics, une page, un avatar, et vous existez autrement. An other life. Si, en plus, vous êtes borderline psychologiquement, voire davantage, n’en doutez pas, c’est votre endroit idéal de mise en chantier de perversités, manipulations diverses, en des domaines quasi illimités (ici, le deal est de pousser au suicide – en les aidant, si besoin est – des gens fragiles et des adolescents en phase difficile). Remarquable immersion dans ce milieu plus que glauque, dont chaque rouage – versus réalité lisse, versus monstre de la nuit – est décortiqué à merveille : « La toile ne manquerait certainement pas de créatures malléables, aux frontières floues, à l’œdipe mal consommé, pour se faire piéger au miel empoisonné de ses propos sinistrement délectables ». Ce n’est plus le couteau dégoulinant dans les rues foggeuses de Londres de Jack l’éventreur, qui risque de hanter vos cauchemars post lecture, mais, le clic sec de votre ordinateur ! « Seul bruit, la ventilation de l’ordinateur ; seule lumière, l’écran de l’ordinateur. Des odeurs en pagaille avec en dominante celle du tabac froid, du renfermé, de la poussière… le rite immuable commençait ».

 

Pour lire la fin de l'article, cliquez ICI

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 10:07

 

Michel Butor,

M. Butor (2)

Michel Butor est né le 14 septembre 1926, dans la banlieue de Lille, à Mons en Baroeul.

Troisième d'une fratrie de sept enfants, fils d'un employé des Chemins de fer du Nord qui était également passionné de dessin, aquarelle et gravure sur bois, Michel fera des études de lettres et de philosophie à Paris, où la famille s'installe dès 1929.

Est-ce la profession du père qui donnera au jeune Michel le goût des voyages?

Ce qui est certain c'est que jeune professeur au lycée Mallarmé de Sens, il profite d'une réforme de l'enseignement égyptien pour traverser la Méditerranée avec un certain nombre de licenciés ès lettres, et se retrouve professeur dans la vallée du Nil entre les pharaons et les ermites. Puis il saisit une opportunité de devenir lecteur à l'université de Manchester en Angleterre.

Passionné par l'écriture il publie aux éditions de minuit son premier roman en 1954 "Passage de Milan".

Mais c'est en 1957 avec la sortie de "La Modification" ouvrage récompensé par le prix Théophraste Renaudot, que Michel Butor rencontre la notoriété. Grand lecteur de James Joyce, de John dos Passos, de Kafka, grand amateur de peinture abstraite, sa vision de la poétique du roman fait de lui l'un des représentants du courant du "nouveau roman" au même titre que Marguerite Duras, Alain Robbe Grillet et Nathalie Sarraute.

Sa curiosité intellectuelle, toujours alimentée par un incessant besoin de bouger le conduira en Grèce, en Suisse où il rencontre celle qui deviendra son épouse, aux Etats-unis, au Japon, en Australie et en Chine.

Cette curiosité s'accompagne d'une capacité d'expérimentation pour représenter le monde que l'on retrouve dans tous ses ouvrages, qu'il s'agisse de Mobile, grand ouvrage fait de collages divers (encyclopédies américaines, descriptions d'automobiles, articles de journaux, etc.), de récits de voyage (série Le Génie du lieu ), de récits de rêves (Matière de rêves), ou de ses très nombreuses collaborations avec des peintres, des musiciens et photographes contemporains (recueillies dans la série des Illustrations).

Ce fabuleux chantre des oeuvres croisées a pris sa retraite en 1991 et vit désormais dans un village de Haute-Savoie.

 

 

L'écriture de Michel BUTOR

M. Butor (2)

Cette courte dédicace au stylo à bille bleu, au trait particulièrement appuyé (voir plus bas un scan du dos de la page où l'on discerne le foulage du papier), à la dimension des lettres petite, au geste rapide et assuré montre le désir d'un homme décidé à agir sur le monde qui l'entoure.

S'engager, prendre part et parti lui sont indispensables pour avoir le sentiment de sa propre existence.

Le pôle cérébral très développé (écriture petite, rapide, simplifiée, stylisée) indique une capacité à prendre position, donner son opinion et témoigne d'un désir d'infléchir le cours des événements en ayant le courage d'affirmer ses opinions et d'en assumer les conséquences.

La ligne de base en mappemonde de la première phrase et la sinuosité des lignes suivantes, alliées à la pression particulièrement forte, sont la trace graphique d'une volonté d'être l'instigateur autant que l'acteur de ses projets, tout en acceptant les influences extérieures, en s'adaptant et en laissant libre cours à l'inattendu et à l'improvisation.

En effet, le mouvement qui anime l'écriture, le blanc dans les mots, la rapidité et la mobilité de la ligne de base, permettent d'éviter que la tendance naturelle à creuser, approfondir un sujet, ne limite le champ de perception, d'investigation et d'ouverture sur l'extérieur.

 

M. Butor (2)

Foulage au dos de la dédicace

 

 

Une citation de Michel BUTOR:

« Faire de la peinture, ou de la littérature, ce serait donc bien apprendre à mourir, trouver le moyen de ne pas mourir dans la sottise de cette mort que les autres avaient en réserve pour nous et qui ne nous convient nullement. »

(Répertoire V)

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 11:35
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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 14:57
Sortie officielle de mon roman Blog-not!

Mon dernier roman Blog-not publié par les éditions "RroyzZ" est disponible depuis aujourd'hui 28 avril 2016:

 

sur le site de mon éditeur ICI

sur Amazon ICI

 

Quatrième de couverture:

Rien ne laissait présager une telle issue.

Le corps d'une jeune fille découvert dans la Seine par un vieux marinier, quelques vêtements et un mot trouvés sur la berge : le suicide d'une adolescente ne semble faire aucun doute. Par acquit de conscience, le commissaire Guedj, conseillé par une graphologue, analyse les maigres indices afin de ne rater aucune éventualité. Puis apparait un deuxième papier issu des affaires de la noyée. Cet extrait de Lithium va bouleverser l'enquête.

Il y a d'abord Alex, l'agaçant petit ami de Clarisse, la fille de l'experte, qui rêve de devenir journaliste. Et puis cette maison de retraite où une infirmière se consume d'amour pour un étrange collègue. Ou encore ce blog, qui attire comme un aimant des jeunes internautes en mal de vivre. Une seule certitude, certains vont amèrement regretter de jouer au détective.

Catherine Dutigny se plaît à faire monter doucement la tension, tout en brossant avec humour les portraits des attachants acteurs de cette affaire. Elle a déjà publié plusieurs romans, contes et nouvelles. Elle est également rédactrice de chroniques et membre du comité de lecture de La Cause Littéraire.

 

Je dispose de quelques exemplaires que je peux envoyer et dédicacer à la demande. Me contacter par mail. :-) ,

Bonne lecture!

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 10:47

Cet article est reposté depuis Catherine Dutigny / Elsa.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 18:01

Cet article est reposté depuis Catherine Dutigny / Elsa.

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 11:37
Participation à la fête de la musique 2014 du musée du Rock à La Rochelle

J'ai le grand plaisir de participer, via l'écriture, à la 33ième fête de la musique du musée du Rock de La Rochelle sur le thème "Qu'ont-ils fait de ma chanson". Musiciens, plasticiens, chanteurs et écrivains réunis autour de 33 titres qui ont bercé plusieurs générations.

 

Adresse du site et informations: ICI

 

Ma contribution: ICI

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 09:09
Publication sur Shortstories etc. (La Matière noire) de ma nouvelle "Sacrée bavure"

Ma nouvelle Sacrée bavure vient d'être publiée par la maison d'édition numérique La Matière noire, Shortstoriesetc.

 

Chaque mercredi, trois nouvelles de trois auteurs différents sont sélectionnées et publiées.

 

Vous pouvez vous abonner au mois, au semestre ou à l'année pour lire ces nouvelles.

 

ShortStories Etc. est un magazine hebdomadaire consacré à la nouvelle littéraire. Le principe est de proposer un livre perpétuel, riche, varié, plein de surprises et de découvertes, écrit par un grand nombre d’auteurs venant d’horizons différents. Des auteurs connus et inconnus réunis en un collectif libre avec pour ambition que de proposer de beaux textes aux lectrices et lecteurs gourmands que nous sommes tous.

 

ShortStories Etc. vous est proposé par les éditions La matière noire.

Pour accéder au numéro 17, c'est ici:

Shortstories:

 

 

Sacrée bavure (extrait)

La rue de Pigalle est déserte. La pluie glacée laque les pavés disjoints. Un panneau publicitaire, veuf de plusieurs lettres affiche son slogan aussi clairement qu’un rébus directement sorti des pages de l’Almanach Vermot. Le « J » et le « F » y pendent lamentablement, comme les testicules d’Enoch Poznali, dit La Volga, après son exécution. Les flonflons du Front populaire ne feront pas, ce soir, chavirer le cœur du quartier interlope. Inutile de chercher sous une porte cochère, dans l’embrasure d’un hôtel de passe, les appâts d’une putain aux jambes gainées de soie. Un œil attentif scrutant les encoignures noires pourrait surprendre quelques silhouettes furtives, un pan d’imperméable, deux ombres discutant dans une tire, la flamme d’un briquet à essence. Une oreille, tout aussi attentive, percevrait derrière les volets clos du cabaret, au numéro 66, les éclats de voix et résonances de la grand-messe des marlous de la Butte.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 14:51
Pour Pâques, republication d'une comptine: La gourmandise de Pâques

La gourmandise de Pâques

 

 

 

La gourmandise perd tout en voulant tout manger,

Je ne veux pour le témoigner

Que cette petite histoire

 Dont le triste héros se nomme Grégoire.

 

 

S'étant levé fort tôt le matin de Pâques

Il lui prit l'envie démoniaque

Dans la ferme encore endormie

De satisfaire à sa boulimie.

 

 

Se glissant sans bruit dans le poulailler

Il fit la razzia des couvées.

Aucun œuf n'échappa à sa concupiscence

Petits, gros, jaunes ou blancs pas de différence,

Tous furent gobés avec appétence.

 

 

Puis il fit fondre du chocolat

Auquel il mélangea du nougat,

Remplit avec soin les coquilles

Et fit sécher le tout sur une grille.

 

 

 

Les œufs ainsi préparés

Il décida de les manger.

 

 

Est-il besoin d'ajouter

Que l'omelette et le chocolat

Se brouillèrent dans son estomac

Et lorsque les cloches sonnèrent à toute volée

Grégoire n'eut d'autre choix que tout dégobiller.

 

 

 

Ainsi en va-t-il pour ceux

Dont l'appétit est monstrueux

 

 

 

Alaligne

 

Pour accéder aux autres comptines, cliquez dans la colonne de droite sur "catégories": comptines

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 10:06
"Zigzags"  sur Short Stories etc.

 

Ma nouvelle Zigzags vient d'être publiée par la maison d'édition numérique La matière noire, Short stories etc.

 

Chaque mercredi, trois nouvelles de trois auteurs différents sont sélectionnées et publiées.

 

Vous pouvez vous abonner au mois, au semestre ou à l'année pour lire ces nouvelles.

 

Short Stories Etc. est un magazine hebdomadaire consacré à la nouvelle littéraire. Le principe est de proposer un livre perpétuel, riche, varié, plein de surprises et de découvertes, écrit par un grand nombre d’auteurs venant d’horizons différents. Des auteurs connus et inconnus réunis en un collectif libre avec pour ambition que de proposer de beaux textes aux lectrices et lecteurs gourmands que nous sommes tous.

 

Short Stories Etc. vous est proposé par les éditions La matière noire.

 

Pour accéder au numéro 7, c'est ici:

Short stories

 

Zigzags (extrait)

 

 

Les nerfs tendus, elle descendit de la voiture en ajustant la mini robe de coton dont les bretelles trop lâches découvraient des épaules hâlées par le soleil de juillet ainsi que le galbe d’une poitrine épanouie par une récente maternité. Elle claqua violemment la portière comme si ce geste, à lui seul, pouvait communiquer à l’homme qui l’accompagnait toute la colère et le ressentiment qu’elle lui vouait à cet instant. Lui ne sourcilla pas. Il verrouilla les portes de la berline, contourna la calandre et vint la rejoindre sur le trottoir, de sa démarche nonchalante. Il souriait et elle n’arrivait pas à savoir si ce sourire portait la marque d’une quelconque condescendance ou d’un encouragement amical. Il lui souriait si souvent et dans des circonstances tellement différentes…

 

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