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  • : Ecritures à la loupe
  • : Présenter des écritures manuscrites d'écrivains célèbres avec une étude graphologique, des comptines pour enfants, l'un de mes romans et beaucoup de mes coups de coeur, voilà l'objectif de ce blog. J'espère que vous vous y sentirez également chez vous...
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Mes romans

histoire

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 23:00

A Praslin, les rochers  de granit rose,

 aux cristaux de feldspath sont polis par la mer

et changent de couleur selon la lumière.

La plage de l'Anse Lazio,

 avec son sable particulièrement blanc est considérée

 par de nombreux visiteurs comme

 l'une des plus belles plages du monde.

 

 

 

 

 

 

Bonne journée!

 

 

 

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

Comptine pour Amidou

 

Caillou. Chou.. Hibou... Genou....

J'ai ma nounou qui me berce sur ses genoux

Et qui me dit: -" Mon p'tit bout d'chou

Pour bien parler,

Dans la bouche il faut sucer un caillou

et rouler des yeux comme un hibou!"

 

- Nounou, tu m'embêtes

Tes leçons ne valent pas un clou.

Je te laisse,

 Tant pis si tu me trouves trop bête

je préfère m'amuser avec mes joujoux.

 

Nounou me suit comme un toutou!

 

Chou. Caillou.. Genou... Hibou....

- D'abord ne m'appelle pas Boutd'chou

J'ai avalé tes cailloux ,

Le hibou fait une drôle de tête

Son plumage est plein de poux

Et tes genoux ne sont pas doux!

 

Cachou, minou, tourloutoutou...

- Je prends la poudre d'escampette

Et avec mes quelques sous

Je m'en vais faire l'emplette

De sucettes et roudoudous

 

- " Amidou tu n'es qu'un voyou!"

 

Alaligne

 

Pour accéder aux autres comptines,

cliquez dans la colonne de droite sur Catégories: Comptines 

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

Blog-notes*

 

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Crédit photo Bettina

 PS: Il suffit de cliquer en tête de la page d'accueil sur "Romans" pour accéder aux précédents chapitres 

 

 

 

 

 

 

  

 

                                                                            à suivre........

 

 

*BLOG-NOTES est un manuscrit déposé, ayant reçu un numéro d'ISBN mais non encore corrigé et édité. Les amis blogeurs qui auront le courage et la ténacité de lire ce petit suspense jusqu'au bout seront nommément cités sur le livre en dédicace.

 

 

 

 

 

IX

 

Rester cloîtrée dans mon bureau en cet estival début d'après-midi de juin ressemblait à un défi dont les enjeux diminuaient au fil des heures. Par la porte-fenêtre entreouverte, l'odeur insidieuse d'un gazon fraîchement coupé et déjà égayé de pâquerettes, fleurs de trèfle, genêt rampant et tendre véronique me suggérait que si j'avais choisi de travailler à mon compte, ce n'était pas pour me retrouver avec des horaires et des contraintes de salarié.

 

Cependant, j'hésitai encore à refermer mes dossiers, enfiler un maillot de bain, me tartiner de crème solaire et m'allonger sur une chaise longue, pour une simple et unique raison : Clarisse révisait son Bac. Etait-il décent et responsable de se gorger de soleil, rêvasser tout son saoul lorsque sa progéniture se coltine des nombres complexes et tente d'amadouer le théorème de Bernoulli ?


Les yeux implorants de Washington, mon setter Gordon de douze ans d'âge, militaient en faveur d'une entorse au code de bonne conduite de mère de famille. Toujours collé à mes basques, ce baveur impénitent avait depuis des lustres réduit son champ de libre-arbitre à mes choix personnels.

 

Sa longue langue pendante et son halètement de chien en pleine sudation balayèrent mes dernières hésitations. Il lui fallait du grand air et l'eau des bassins de la terrasse pour étancher sa soif. Si l'hypocrisie d'un tel raisonnement jetait une ombre sur le plaisir à venir, j'étais décidée à m'autoriser aujourd'hui un peu de temps libre.


- Allez Wash, c'est fini de bosser ! On va mener-mener le chien ?


L'expression débile déclencha les jappements de joie habituels et quelques éclaboussures mousseuses sur le tiroir à caissons de mon bureau.
Armée d'un kleenex, j'effaçai ces traces d'allégresse lorsque la sonnette de la porte d'entrée égrena ses trois notes électroniques. Avant d'avoir pu réagir, j'entendis une porte s'ouvrir dans le couloir et la voix de ma fille claironner : " Bouge pas, man, c'est pour moi, je vais ouvrir ! ".


Une telle réactivité de sa part, fort inhabituelle, titilla ma curiosité et je jetai un coup d'oeil par la fenêtre afin d'identifier le visiteur.

 

Je reconnus à l'instant Alex, un Alex pourtant relooké, arborant une nouvelle coupe de cheveux à la tondeuse, style Bruce Willis, le torse flottant dans un T-shirt XXL blanc, finement orné de l'effigie d'un taureau aux naseaux fumants, me rappelant vaguement le logo d'une boisson énergétique. Un horrible pantalon baggy beigeasse, resserré aux mollets par un cordon coulissant aux embouts enchâssés dans deux boules de plastique noir achevait de le mettre en valeur.

 

Pour les chaussures, il me faudrait attendre, car mon angle de vue s'arrêtait au niveau des chevilles. Je pariai pour des Nike, mais sans grande conviction, mes enfants m'ayant informée que celles-ci n'étaient plus du tout tendance.


Je quittai mon poste d'observation afin de connaître les raisons exactes de sa présence à ma porte, alors qu'il avait annulé deux jours auparavant notre rendez-vous hebdomadaire.

 
Je les rejoignis dans l'entrée et constatai non sans un certain agacement que Clarisse arborait un sourire plutôt niais et que ses yeux pétillaient.

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 23:00

Claude, étant avant tout

 un illustrateur de publicité

 voici l'une de ses productions

pour vous donner de l'énergie

 en ce début de semaine

 

 

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Bon chocolat du mardi!!

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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

Bon alors le lundi on commence par quoi?

Des chats?

 

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 23:00

 

Les réponses de Jean-Louis BORY

 au questionnaire de Proust

(publiées dans Livres de France/ Biblio, décembre 1967) 

+ son coming out à la télévision

et son étude graphologique

 

 

Quel est pour vous le comble de la misère? La haine

Où aimeriez-vous vivre? Où je vis

Votre idéal de bonheur terrestre? La paix + l'amitié+ le loisir

Pour quelles fautes avez-vous le plus d'indulgence? L'erreur, la faiblesse

Quels sont les héros de romans que vous préférez? Le narrateur de "A la recherche du temps perdu"

Quel est votre personnage historique favori? Jacques Bonhomme

Vos héroïnes favorites dans la vie réelle? Je n'en ai pas

Vos héroïnes dans la fiction? Je n'en ai pas

Votre peintre favori? Carpaccio

Votre musicien favori? Mozart

Votre qualité préférée chez l'homme? La tolérance

Votre qualité préférée chez la femme? La tolérance

Votre vertu préférée? Le mot "vertu" me fait horreur

Votre occupation préférée? Ecouter de la musique

Qui auriez-vous aimé être? Balzac

Le principal trait de votre caractère? La volonté de compréhension, la curiosité

Ce que vous appréciez le plus chez vos amis? La présence

Votre principal défaut? L'égoïsme

Votre rêve de bonheur? Aimer, être aimé dans un monde paisible et juste

Quel serait votre plus grand malheur? Le gâtisme

Ce que vous voudriez être? Un grand écrivain

La couleur que vous préférez? Le rouge

La fleur que vous préférez? La jonquille (parce que c'est une des premières fleurs de l'année)

L'oiseau que vous préférez? Le bouvreuil

Vos auteurs favoris en prose? Rabelais, Balzac, Georges Bataille, Mandiargues

Vos poètes favoris? Villon, Maurice Scève, Nerval, Apollinaire, Aragon, P-J Jouve

Vos héros dans la vie réelle? Tous ceux qui aident les autres à vivre

Vos héroïnes dans l'histoire? Je n'en ai pas

Vos mots favoris? Visage, lumière

Ce que vous détestez par dessus tout? La bêtise

Caractères historiques que vous méprisez le plus?  Tous les chefs de guerre

Le fait militaire que vous admirez le plus? Toutes les paix

La réforme que vous admirez le plus? L'enseignement laïc et obligatoire

Le don de la nature que vous aimeriez avoir? La musique

Comment aimeriez-vous mourir? En toute sérénité

Etat présent de votre esprit? La patience, l'attente

Votre devise? Tout feu tout flamme

 

Le coming-out de Jean-Louis Bory à la télévision:

 

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Cliquez ICI

 

Son analyse graphologique et sa biographie

Cliquez ICI

 

 

 

 

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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

Cette e-card de Jacquie Lawson,

m'a fait penser à Pascaly...

Allez savoir pourquoi?

 

 

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Pour le savoir cliquez ICI

 

 

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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

Blog-notes*

 

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VIII

 

- Vous avez tort sur un point et raison sur l'autre, Corinne. Professionnellement, j'apprécie votre travail. Vous êtes précise, observatrice, rigoureuse et intelligente. Non seulement je vous ai observée depuis votre rattachement, mais je vous ai laissé, vous en conviendrez, à plusieurs occasions une grande marge de manoeuvre.

- Non ! Ne faites pas cette moue, c'est vrai ! Si je n'avais pas eu confiance en vos capacités, pensez-vous que dans l'enquête sur le règlement de comptes du Bar du Canal, je vous aurais laissée seule mener certains interrogatoires ?


Corinne esquissa vaguement un acquiescement de la tête.


- Le second point est plus délicat. Mais, puisque vous sollicitez mon avis, oui, je trouve que ce métier n'est pas fait pour une femme. Car, quelles que soient vos compétences, votre motivation, vos qualités personnelles, je ne pense pas qu'une femme soit à sa place dans la police. Regardez autour de vous, regardez vos collègues, regardez-moi ! Est-ce que la vie que nous menons est enviable ? Est-ce ce style de vie dont vous rêviez petite fille ? Regardez les gens que vous interrogez ! Avez-vous envie de passer le reste de votre existence à remuer la boue, à vous coltiner des camés, des barjos, des alcoolos ? A  patauger dans le sang, la merde, le vomis, le foutre ? Et puis, ne me sortez pas le couplet sur la veuve et l'orphelin, sur la grandeur et la noblesse du métier. Foutaises ...
 
Le ton était rapidement monté et Delage avait machinalement ramené les épaules en avant, serré les poings au fur et à mesure que les mots jaillissaient de sa bouche dans une attitude qui lui était familière lorsque la colère l'envahissait et que le jeune Lieutenant jugeait limite lors des interrogatoires.


- La grandeur et la noblesse du métier enchaîna-t-il, consisterait, Lieutenant, à ne rien avoir à faire, à vivre dans une société qui n'aurait besoin de flics que pour aider des vieilles dames à traverser les rues, à ouvrir le passage aux ambulances et aux femmes enceintes sur le point d'accoucher ! Je vais vous dire, Lieutenant, peut-être avez-vous raison sur le premier point. Je n'ai pas totalement confiance en vous... En réalité, pas suffisamment confiance en moi pour vous juger. Car, si un jour vous devez tirer et abattre un homme, je vous en voudrai de le faire, je vous en voudrai d'avoir appuyé sur la gâchette et de vous condamner vous-même toute votre vie à revivre cette scène, et pas seulement en rêve, Corinne, non, pas seulement en rêve ! Et si vous ne le faites pas, je vous en voudrai aussi, sans doute plus encore, car je serai alors obligé de le faire à votre place en bon flic exemplaire que je suis! Si vous avez un besoin désespéré de vous rendre utile, de voler au secours de votre prochain, vous n'aviez qu'à faire l'école de la magistrature, devenir juge ou avocat...


- Juge pour enfants, je suppose ? répondit Corinne avec une pointe d'ironie dans la voix. Parce que Juge d'instruction ce n'est sans doute pas non plus un boulot pour une femme, si je suis votre raisonnement jusqu'au bout.


- Tout à fait, vous avez parfaitement compris, Lieutenant. Vous pouvez me considérer comme un parfait macho, un vieux réac, c'est vraiment le dernier de mes soucis. Vous vous conduisez bien en bonne femme en allant pleurer dans le giron de Guedj et en vous attendrissant devant deux tourterelles qui n'ont qu'une envie, celle de baiser.

  
Delage s'interrompit, redressa ses épaules et desserra ses mains dont les jointures des phalanges étaient devenues blanches mais ses mâchoires restaient crispées et une lueur de rage animait le fond de ses prunelles.


Le Lieutenant n'avait manifestement pas prévu une telle sortie et semblait maintenant chercher ses mots, hésitant à contrer le policier ou se soumettre.


- Je... Je ne pensais pas,  finit-elle par balbutier


- Penser quoi ? tonna Delage. Vous vouliez connaître mon avis, vous l'avez. Maintenant, Lieutenant, si vous souhaitez travailler avec quelqu'un d'autre, faites-le moi savoir, j'appuierai votre demande. Autre chose, Lieutenant Gerbaut ?


- Non, Commissaire fit-elle d'une voix blanche. Heu, si ! se ravisa-t-elle. Je n'ai nullement l'intention de demander ma mutation. Pour le moment, je vais me contenter de récupérer les conclusions d'une autre bonne femme, la graphologue et je vous rappelle que devriez être en ce moment dans le bureau du Principal... Vingt minutes se sont écoulées ajouta-t-elle en le narguant avec effronterie.

 
Quel culot! pensa Delage en la voyant tourner des talons et quitter son bureau sans vraiment savoir si cela renforçait sa colère ou éveillait son intérêt. Il se foutait totalement d'arriver en retard à la réunion et ne désirait qu'une chose : boire une bière.

Il avait besoin de se calmer et d'analyser ce qui venait de se passer, d'en évaluer les possibles conséquences. Il essaya de se concentrer, mais son cerveau refusa de fonctionner en ce sens et des images se mirent à défiler dans sa tête en vagues de plus en plus accélérées.

La trogne hilare du père Matthieu émergeant de reliures colorées prit subitement les traits de son oncle furieux, hurlant de rage et brandissant de sa main valide, un livre de collection dont il avait corné une page, puis ce furent les traits effarés d'un jeune collègue venant de prendre une balle à bout portant dans le ventre, s'affaissant lentement la bouche ouverte, les yeux exorbités en un ultime appel qui émergèrent de sa mémoire.


Arrête de déconner, pense à un truc sympa, se dit mentalement le policier. Il bloqua ses neurones et entreprit méthodiquement l'exploration des zones roses de ses souvenirs, mais rien ne filtra de sa recherche. Il était sur le point d'abandonner la partie, de jeter l'éponge lorsque surgirent quelques mèches folles, aux reflets cuivrés au henné d'un chignon à demi défait.


- Il y en a qui ne profitent pas assez du printemps, soupira intérieurement Delage, les yeux mi-clos.

 

 

 

 

 

                                                                            à suivre........

 

 

*BLOG-NOTES est un manuscrit déposé, ayant reçu un numéro d'ISBN mais non encore corrigé et édité. Les amis blogeurs qui auront le courage et la ténacité de lire ce petit suspense jusqu'au bout seront nommément cités sur le livre en dédicace.

 

 

 

 

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 23:00

Dans la nature, les portées sont parfois....

 

en demi-ton chromatique

 

 

 

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Merci à ces trois lurons ...

 qui ont bien rapidement

exercé leur loi

sur tout leur entourage

humain et animal

 

 

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 23:00

 

 

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VIII

 

Peut-être était-il trop dur ou trop aigri pour juger avec impartialité. Corinne était une fille intelligente et sur le terrain elle avait des nerfs d'acier; ça il avait pu le constater.


Le commissaire ouvrit la porte de son bureau, s'effaça pour laisser entrer Corinne la première en se demandant si elle noterait cette marque de civilité. Un léger battement de cils lui confirma qu'elle était plutôt étonnée par sa galanterie après la vanne qu'il venait quelques instants plus tôt de lui envoyer.


Il s'installa à son bureau, récupéra le dossier de comparaison d'écritures puis composa le numéro de téléphone de la graphologue.


- Bonjour, commissaire Delage au téléphone, pourrais-je parler à Madame... Ha c'est vous ! Je suis l'adjoint du Commissaire Guedj... Nous nous sommes croisés jeudi au commissariat. Je viens de récupérer un autre document. Nous aimerions savoir s'il a été écrit par la jeune Morgane... (silence) Non, je vous l'envoie par fax, pas la peine de vous déplacer... Oui, par fax. J'ai besoin rapidement d'un avis oral, pas de rapport écrit...(silence) Je comprends... Faites au mieux. Dès que vous avez vos conclusions, vous appelez le Lieutenant Gerbaut qui se mettra en rapport avec les parents... Sa ligne directe ? Même numéro avec 07 à la fin. C'est cela, merci, au revoir.


Delage raccrocha satisfait d'être débarrassé de cette corvée.


Corinne était restée debout à contempler par la fenêtre grillagée un couple de tourterelles perché sur la branche d'un platane qui tentait depuis des années de se frayer un chemin entre les murs du commissariat et le jardin d'un pavillon mitoyen. Les deux oiseaux avaient dû bâtir leur nid non loin de là, se frottaient les ailes mutuellement et échangeaient à légers coups de becs leur tendresse.


- Il y en a qui profitent du printemps, dit-elle en se tournant vers Delage


Un sourire timide et enfantin aux lèvres, elle s'approcha du bureau et s'assit sur la chaise en face de Delage.


- Hervé, vous permettez que je vous appelle Hervé ? commença-telle. J'aimerais vous poser une question...


Delage cala son dos dans le fauteuil tout en se demandant ce qu'elle manigançait.


- Je vous écoute Corinne...


- Hervé, je travaille ici depuis bientôt six mois et je suis censée vous assister dans vos enquêtes. Vous avez la réputation d'être un excellent commissaire et beaucoup m'envient la chance de pouvoir faire mes armes sous vos ordres. J'ai pourtant l'impression de stagner et pardonnez-moi d'être aussi directe, mais je pense parfois que vous ne m'appréciez pas, que vous ne me faites pas confiance. Je viens d'en parler avec le commissaire Guedj et il m'a conseillé de m'en ouvrir directement à vous. Vous me trouvez franchement mauvaise ou bien est-ce parce que je suis une femme que vous agissez ainsi ?


- Vous avez dit une question, plaisanta Delage


- Oh ! S'il vous plait, arrêtez de me traiter comme une gamine et épargnez-moi votre humour facile, lança-t-elle, excédée

Le commissaire la dévisagea d'un oeil froid. Il n'appréciait pas cette subite rébellion, n'avait nullement l'intention de s'expliquer ni de se justifier. De plus, en suggérant à Corinne cette discussion sans l'en avoir averti en priorité, Guedj affaiblissait sa position face au Lieutenant  ce qui l'irritait le plus au plus haut point.


Il jaugea rapidement la situation et finit par en déduire qu'il avait sans doute intérêt à crever l'abcès.

 

 

 

 

 

                                                                            à suivre........

 

 

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