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Présenter des écritures manuscrites d'écrivains célèbres avec une étude graphologique, des comptines pour enfants, l'un de mes romans et beaucoup de mes coups de coeur, voilà l'objectif de ce blog. J'espère que vous vous y sentirez également chez vous...
Je n'y croyais plus, mais à force de coups de téléphone, de mails, ce conte de
Noël est enfin disponible avant décembre.
En voici la couverture.
Pour l'instant, on ne peut le commander qu'en allant directement sur le site des éditions Le Manuscrit: www.Manuscrit.com. Dans quelques mois, il sera disponible chez alapage, chapitre.com, abebooks, etc.
Son prix hors frais d'envoi est de 17,90 euros.
Pour le trouver sur le site du Manuscrit, il faut aller dans la fonction "recherche" à gauche de la page d'accueil et taper mon nom "Dutigny". le
Comité de lecture semble l'avoir apprécié et m'a téléphoné pour me dire qu'il ferait l'objet d'une mise en avant sur leur site courant décembre. J'attends de le voir pour le croire
;))).
Ceux et celles qui le souhaitent seront tenus au courant.
Bonne journée à tous et toutes...
Alaligne
Oups!! j'étais mauvaise langue, je viens de vérifier et le livre est en effet en page
d'accueil du site "Le Manuscrit" sous "nouveauté"...Sorry
Pour mieux comprendre l’homme, l’écrivain et le politique, j’ai emprunté à Wikipédia en coupant quelques passages
(!) cette très intéressante biographie :
Hippolyte Jean Giraudoux nait le 28 octobre 1882 à Bellac Haute Vienne dans une famille de
fonctionnaires.
Il se fait remarquer très tôt par ses résultats scolaires. Reçu premier du canton au certificat d'études en 1892,
il entre en octobre 1893 comme boursier au lycée de Châteauroux, qui porte aujourd'hui son nom, où il fait sa première communion en juin 1894 et est interne jusqu'à son baccalauréat en
1900.
Bachelier de philosophie, il poursuit ses brillantes études en classes préparatoires au lycée Lakanal de Sceaux
pour tenter le concours littéraire de l'École normale supérieure; il termine sa seconde année de khâgne avec le prix d'excellence et obtient le premier prix de version grecque au concours général
en 1902. Reçu 13e sur 21 à l'École normale supérieure de Paris, il accomplit son service militaire puis entré ensuite à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, dans la section lettres où il
se passionne pour la culture allemande. Après l'obtention, avec la mention « bien », de sa licence de lettres à la Sorbonne en juillet 1904, avec un mémoire sur les Odes pindariques de Ronsard,
il passe, sur les conseils de son maître Charles Andler, dans la section d'allemand en novembre.
Ayant obtenu une bourse d'études, il s'inscrit alors à l'université de Munich. Durant l'été 1905, il est le
répétiteur du fils du prince de Saxe et de Paul Morand à Munich. Il voyage en Serbie, en Autriche-Hongrie et à Venise en Italie. En 1906, il obtient sa maîtrise et fait, durant l'été, un séjour
linguistique en Allemagne. Après un échec à l'agrégation d'allemand, il se rend aux États-Unis, de septembre 1907 à mars 1908, avec une bourse pour l'Université Harvard. À son retour, il entre à
la rédaction du journal Matin et prépare le concours des Affaires étrangères, auquel il échoue en 1909. La même année, il publie son premier livre, Provinciales, remarqué par André Gide.
En juin 1910, reçu premier au concours des chancelleries, il devient élève vice-consul à la direction politique et commerciale du ministère des Affaires étrangères ; il assure le convoiement de
la valise diplomatique à Constantinople, Moscou, puis Vienne. Par ailleurs, il fait la connaissance de Rosalia Abreu , une jeune héritière cubaine dont le frère Pierre est un ami de Giraudoux, et
pour laquelle il éprouve une passion non partagée.
Promu attaché au bureau d'étude de la presse étrangère en septembre 1912, il devient vice-consul de 3e classe en
1913. La même année, il fait paraître chez Grasset L'École des indifférents et entame une liaison avec Suzanne Boland, mariée au commandant Paul Pineau, mais séparée de son
mari.
Mobilisé en 1914, il est blessé à deux reprises, à la bataille de la Marne en 1914, aux Dardanelles en 1915, et
fait chevalier de la Légion d'honneur. Convalescent, il entre au bureau de la propagande du ministère des Affaires étrangères grâce à Philippe Berthelot, avant de participer à une mission
militaire et diplomatique à Lisbonne en août-novembre 1916. Puis il prend part à la « mission Harvard », qui le conduit aux États-Unis en avril-août 1917.
Cependant, il continue d'écrire, faisant paraître Retour d'Alsace, Août 1914 en 1916,
Lectures pour une ombre en 1917, Amica America et Simon le pathétique en 1918.
Après la guerre, il s'éloigne de l'Allemagne. Démobilisé en 1919, il devient secrétaire d'ambassade et dirige le
service des œuvres françaises à l'étranger (1920) puis le service d'information et de presse au Quai d'Orsay (fin octobre 1924).
Suzanne Boland lui donne un fils, Jean-Pierre, le 29 décembre 1919. Ils se marieront en 1921, Suzanne ayant
divorcé l'année précédente. La même année paraît Suzanne et le Pacifique, roman suivi en 1922 par Siegfried et le Limousin, qui se voit décerner le prix Balzac, et en 1924 par
Juliette au pays des hommes. En 1926, il est fait officier de la Légion d'honneur.
En 1927, il se fait placer hors cadre à la disposition de la Commission d'évaluation des dommages alliés en
Turquie, où il reste pendant sept ans. Ce poste lui laissant beaucoup de temps libre, il en profite pour écrire ses premières pièces de théâtre. La connaissance de Louis Jouvet en 1928 stimule en
effet sa création théâtrale avec le succès de Siegfried (1928), adaptation théâtrale de son roman Siegfried et le Limousin, d'Amphitryon 38 (1929) et d'Intermezzo
(1933).
À la fin de 1931, il entame avec Anita de Madero une liaison qui s'achève en 1936 par le départ et le mariage en
Amérique du Sud de la jeune héritière Argentine.
En juin 1932, il est chargé de mission au cabinet d'Édouard Herriot, président du Conseil, qu'il accompagne lors
de la conférence de Lausanne.
En 1934, il est nommé inspecteur général des postes diplomatiques et consulaires. Devant la montée des périls en
Europe, il écrit La Guerre de Troie n'aura pas lieu, ayant pour thème le cynisme des politiciens et la différence entre l'histoire telle que les dirigeants la montrent au peuple et telle
qu'elle se passe réellement. En 1936, Jean Zay lui propose la direction de la Comédie-Française, mais il la refuse. La même année, il devient commandeur de la Légion d'honneur.
Le 28 avril 1939, il rencontre dans un studio de la radio, lors d'un entretien sur Ondine, Isabelle Montérou,
jeune journaliste avec laquelle il entame une liaison qui dure jusqu'en novembre 1943.
Devant la montée des périls, Giraudoux s'engage en politique. Lors du remaniement ministériel du 29 juillet 1939,
il est nommé par Édouard Daladier « commissaire général à l'information » et prononce ses Messages du Continental, contre la guerre hitlérienne. Le 21 mars 1940, lors de la formation de son
gouvernement, Paul Reynaud le remplace par Ludovic-Oscar Frossard, nommé ministre de l'Information, et il devient président d'un « conseil supérieur de l'information ».
Il publie, à la veille de la guerre, un important essai politique, recueil d'articles et de conférences :
Pleins pouvoirs(Gallimard, 1939), dans lequel, notamment, prenant modèle sur les États-Unis, il demande l'adoption d'une
politique d'immigration, afin, non « d’obtenir dans son intégrité, par l’épuration, un type physique primitif, mais de constituer, au besoin avec des apports étrangers, un type moral et culturel
».
Devant la débâcle de juin 1940, il suit le gouvernement à Bordeaux, avant de s'installer auprès de sa mère à
Vichy. Nommé directeur des Monuments historiques à l'automne 1940, il fait valoir ses droits à la retraite en janvier 1941et commence deux écrits inspirés par la défaite, qui ne paraîtront
qu'après sa mort, le second étant resté inachevé : Armistice à Bordeaux 1945, et Sans Pouvoirs 1946, édités l'un et l'autre à Monaco.
Commissaire général à l'information sous Daladier, sa situation pendant l'Occupation est complexe et son rôle
contrasté :
* Sa passion pour la culture allemande existe de longue date : « Tous ceux qui aiment le
travail, la musique, l'étude sont exilés d'Allemagne. Nous qui aimons Dürer, Goethe, nous sommes exilés d’Allemagne »; mais il l'a délaissée depuis quelques années, à l'époque, et Ondine
(1939) constitue un « adieu » à l'« âme franco-allemande ».
* Dans Armistice à Bordeaux, il s’oppose, phrase par phrase, au second discours de
Pétain, refusant l'expiation nationale.
* Il a refusé le poste de ministre de France à Athènes proposé par Vichy après l'armistice du
22 juin 1940 mais entretient des relations personnelles avec plusieurs membres du nouveau gouvernement.
* Son fils Jean-Pierre a rejoint Londres dès juillet 1940 et s'est engagé dans les Forces
navales françaises libres.
* D'après le témoignage de Gérard Heller, qui l'a rencontré en juillet 1941, « Giraudoux perdit
vite confiance dans les bonnes intentions du maréchal Pétain » et « avait très tôt communiqué à Londres des informations sur l'activité intellectuelle clandestine en France ».
* En 1942, alors qu'il loge à Paris, il affirme « l'impossibilité d'une véritable rencontre
entre les deux cultures tant que durerait la guerre ».
* La même année, un journaliste collaborationniste lui reproche d'avoir, dans ses fonctions de
commissaire général à l'information, accepté de « seconder les Juifs dans "leur" guerre ».
* On lui propose de quitter la France. Il refuse, arguant de la nécessité de livrer en France
une « lutte d’influence avec l’Allemagne »;
Sa participation à la lutte contre l'occupation allemande au sein de la Résistance reste encore débattue. En
décembre 1943, il aurait projeté de « participer à sa façon à la Résistance ».
Il poursuit ses travaux littéraires avec L'Apollon de Bellac, Sodome et Gomorrhe ou La Folle
de Chaillot dont le rôle d'Aurélie est écrit pour Marguerite Moreno, et, devenu directeur littéraire chez Gaumont, participe à des adaptations cinématographiques, qu'il s'agisse de La
Duchesse de Langeais de Balzac pour Jacques de Baroncelli ou des Anges du péché pour Robert Bresson.
Après la mort de sa mère en 1943, sa santé se dégrade. Jean Giraudoux meurt le 31 janvier 1944, à l'âge de
soixante et un ans, selon la version officielle, à la suite d'un empoisonnement alimentaire, mais, plus probablement, d'une pancréatite.
Quelques jours après son inhumation, qui a lieu le 3 février dans un caveau provisoire du cimetière de Montmartre,
Claude Roy fait courir le bruit, au café de Flore, qu'il a été empoisonné par la Gestapo. Louis Aragon le reprend à son compte dans « Ce soir » le 20 septembre 1944 : « Pourquoi ? Pas
seulement parce que c’est le plus français de nos écrivains, mais certainement aussi pour son activité résistante gardée très secrète et que, pour ma part, j’avais devinée durant le dernier
entretien que je devais avoir avec lui cinq jours avant sa mort ». Une biographie explorant la question lui est consacrée par Jacques Body en 2004.
Il est enterré au cimetière de Passy à Paris.
Giraudoux antisémite?
Se fondant sur plusieurs citations tirées du chapitre « La France peuplée » de Pleins pouvoirs, voire,
dans certains cas, sur des extraits de répliques d'Holopherne dans Judith, plusieurs auteurs considèrent que Giraudoux était antisémite.
Pour son biographe Jacques Body, en revanche, « Giraudoux antisémite, Giraudoux vichyste, c’est devenu l’antienne
des ignorants. » Selon lui, de Pleins pouvoirs, « son plaidoyer pour une politique d’immigration et pour le droit d’asile », on a fait, « cinquante ans plus tard, un bréviaire xénophobe
et raciste, à coup de citations tronquées. ». Il considère que, chez Giraudoux, « l'appartenance à une patrie marque un homme, mais par la culture, non par des contraintes naturelles ou
sociologiques. Giraudoux croit à la patrie, pas à la race. »
Pierre Charreton, de son côté, relève que, si Giraudoux défend l'avènement d'une « politique raciale » et d'un «
ministère de la race », pour lui, le terme de « race », « aujourd'hui empoisonné, voire tabou », mais « employé sans précaution jusqu'au milieu du siècle, parfois certes dans un sens proprement
raciste, mais aussi dans une acception proche du terme "peuple" », renvoie à un « habitus », un ensemble de valeurs et de comportements partagés sur un territoire, et non à une référence
ethnique. Giraudoux, rappelle-t-il, défend l'idée que « la race française est une race composée. (...) Il n'y a pas que le Français qui naît. Il y a le Français qu'on fait ». Le but d'une «
politique raciale », selon lui, n'est pas de retrouver un « type physique primitif », mais de « constituer, au besoin avec des apports étrangers, un type moral et culturel ». De même, il relève
que l'auteur éprouve un « choc désagréable » en découvrant sur une pancarte ou une affiche l'inscription : « La France aux Français », jugeant que cette phrase, au lieu de « l'enrichir le
dépossède ».
Son écriture:
Elégante, fine, au trait léger, l'écriture de Jean Giraudoux s'exprime dans la courbe, les arabesques, les traits
lancés. L'imagination s'y dévoile tout autant que la prise de conscience d'une destinée qui se veut hors du commun, d'une distinction naturelle et d'un comportement élitiste.
L'aspiration à l'excellence se traduit dans l'élévation vers le haut de certaines lettres, le prolongement des
"p", l'inclinaison légère et régulière.
La forme soignée en particulier dans l'en-tête "A Daniel Rops", signe l'attachement aux valeurs traditionnelles,
le sens des usages, une civilité ultra rodée.
La tenue de ligne, en particulier sur la signature hyperliée et la barre du "t" de sympathique exécutée en un
tracé convexe, la forme du"s" de "souvenir" montrent deux choses sur deux plans différents: d'une part, le rôle stimulant des idées qui se coulent sans problème ensuite dans l'action,
d'autre part un goût et une tendance spontanée à prendre sous sa coupe, dominer certes les situations mais également les gens.
Le texte centré, bien mis en valeur renforce cette dernière interprétation.
Pour en savoir plus sur Jean Giraudoux, je vous recommande de lire le livre de Jacques Body couronné par le prix
2005 de l'Académie française et publié chez Gallimard... que vous pouvez commander en ligne ICI
Jacques Body est également l'auteur de l'excellent article Wikipedia que vous venez de lire (à quelques
modifications près, apportées par mes soins).
Née à Paris en 1876, Anna appartient aux familles de boyards Bibescu et Craiovesti de Roumanie. Elle est la
fille du prince Grigore Bibescu-Basarab, fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Brâncoveanu. Sa mère est la célèbre pianiste grecque Raluca (Rachel) Moussouros, à qui le
compositeur Ignacy Paderewski dédia nombre des ses compositions. Sa tante, la princesse Elena Bibescu, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du XIXe siècle jusqu'à sa
mort en 1902.
Anna de Noailles écrit trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes. Son lyrisme passionné
s'exalte dans une œuvre qui développe, d'une manière très personnelle, les grands thèmes de l'amour, de la nature et de la mort. Au début du XXe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite
intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse
Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu ou encore Max Jacob.
En 1904, avec d'autres femmes telles que Mme Alphonse Daudet et Judith Gautier (la fille de Théophile Gautier),
Anna de Noailles créa le prix "Vie Heureuse", issu de la revue du même nom, qui deviendra plus tard le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en
poésie.
Anna de Noailles est si connue en son temps que plusieurs artistes de renom de l'époque firent son portrait
comme Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche ou le peintre britannique Philip Alexius de Laszlo. En 1906, elle est le modèle d'un buste en marbre pour Auguste Rodin, qui
est aujourd'hui exposé au Metropolitan Museum à New York (le modèle en terre glaise est exposé au Musée Rodin à Paris).
Elle est la première femme devenue commandeur de la Légion d'honneur, et l'Académie française nomma un prix en son honneur.
Elle meurt en 1933 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris mais son coeur repose dans le cimetière d'Amphion-les-Bains.
Son écriture:
Et l'un de ses poèmes:
Voix de l'ombre
Mes livres, je les fis pour vous, ô jeunes hommes Et j'ai laissé dedans, Comme le font les enfants qui mordent dans des pommes, La marque de mes dents.
J'ai laissé mes deux mains sur la page étalées, Et la tête en avant J'ai pleuré, comme fait au milieu de l'allée Un orage crevant.
Je vous laisse, dans l'ombre amère de ce livre, Mon regard et mon front, Et mon âme toujours ardente et toujours ivre Où vos mains traîneront.
Je vous laisse le clair soleil de mon visage, Ses millions de rais, Et mon coeur faible et doux, qui eut tant de courage Pour ce qu'il désirait...
Je vous laisse ce coeur, et toute son histoire, Et sa douceur de lin, Et l'aube de ma joue, et la nuit bleue et noire Dont mes cheveux sont pleins.
Voyez comme vers vous, en robe misérable, Mon destin est venu. Les plus humbles errants, sur les plus tristes sables, N'ont pas les pieds si nus.
Et je vous laisse, avec son treillage et ses roses, L'étroit jardin verni Dont je parlais toujours, - et mon chagrin sans cause Qui n'est jamais fini...
Je ne résiste pas au plaisir de mettre en ligne la chanson d'Alain Souchon, "Parachute doré" que vous pouvez télécharger
gratuitement sur son site officiel.
Voici en avant-première pour mes amis lecteurs et lectrices le projet
d'illustration réalisé par Jean-Pierre pour la couverture de mon conte de Noël, qui sera publié (si tout va bien...), corrigé et légèrement modifié, en fin d'année.
Sur ma demande il y a fait figurer mes trois héros: Abel, Filou et Myrtille.
J'ai caviardé ce dessin préparatoire. On est jamais trop prudent...
Je retrouve trop souvent sur le net certains de mes textes sans que l'on ne m'en ai demandé l'autorisation préalable. J'espère que
ceux et celles qui ont lu ce petit conte y retrouvent mes personnages...
- Citer la personne qui nous a tagué ( c'est fait ! )
- Indiquer le règlement ici présent ( c'est fait aussi ... )
- Choisir un livre et l'ouvrir à la page 123 ( pour l'instant je n'en suis qu'à la page 93... autant dire que je vais découvrir avec vous!!)
- Recopier à partir de la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes ( Pourvu que ce ne soit pas au milieu d'une phrase !! )
- Indiquer le titre du livre, le nom de l'auteur, l'éditeur et l'année d'édition ( + bas )
- Citer 4 blogueurs dont vous souhaitez connaître les lectures ( Ok )
- Les avertir en postant un comm' sur leurs blogs respectifs ( Ok )
Ma réponse :
Titre du livre: Les cerfs-volants de Kaboul - titre original: The Kite runner Nom de l'auteur: Khaled Hosseini Editeur: Belfond Année d'édition: 2005
Page 123, 5ème ligne...
"Mahipar - littéralement, "le poisson volant" - désignait une haute falaise surplombant la centrale hydroélectrique construite par les allemands en 1967. Baba et moi avions souvent emprunté cette
route pour nous rendre à Djalalabad, la ville des cyprès entourée de champs de canne à sucre où les Afghans séjournaient en vacances d'hiver. Je sautai à terre et me dirigeai en titubant
vers le remblai poussiéreux. Ma bouche s'emplit de nouveau de salive, signe d'un spasme à venir, et je trébuchai près du précipice d'où l'on dominait toute la vallée enveloppée par les
ténèbres.
4 blogeurs qui vont devoir s'y coller (enfin... s'ils le veulent... ;)
Fière cité sur la côte nord-ouest de la Crète, sa destinée ressemble à une légende. Fondée par Kydon, fils d'Hermes et de la nymphe Akakallis, elle disposait dès le IIème millénaire av. J.-C
d'opulentes maisons bâties sur deux étages et d'un réseau d'égouts. Elle prospéra jusqu'au milieu du 9ème siècle, puis fut détrute par les sarrazins. Reconstruite par les Byzantins qui élevèrent
des remparts encore aujourd'hui visibles, ce n'est qu'avec l'arrivée des vénitiens au 13ème siècle que la cité retrouva sa prospérité et un essor artistique sans précédent. Elle tombe aux mains
des Ottomans en 1645 et à la fin du 17ème siècle un équilibre presque parfait y règne entre chrétiens et musulmans. Devenue capitale du sultanat de Crète en 1856, la liberté de culte y est de
règle. Elle perd son statut de capitale de la Crète en 1971 au profit de la ville d'Heraklion.
Assaillie par les touristes, la vieille cité, en particulier le quartier de Topanas est une mosaïque représentative des multiples influences de ses différents conquérants. Il flotte dans l'air un
parfum d'Italie mais aussi d'un empire musulman au fur et à mesure que l'on découvre les facades vénitiennes et les dômes aux tons rosés des mosquées désaffectées mais encore bien préservées.
Je n'ai pas résisté au plaisir sadique sur la dernière photo de montrer comment le tourisme et le modernisme ont fait évoluer les petits boulots des crétois.
A une dizaine de kilomètres d'Agios Nikolaos, dispersées à flanc de colline, les ruines d'une importante cité dorienne bâtie au 7ème siècle av. J-C permettent à l'imagination du
promeneur de flirter avec l'agitation de l'ancienne agora. L'absence de plan précis et d'explications (point commun à presque tous les sites archéologiques crétois) est un plus, car on prend son
temps, on flâne, on musarde, pour tenter de reconstituer le plan de la cité et la visite n'en est que plus riche et plaisante. Agios Nikolaos était le port marchand de Lato, et dès
lors, on comprend mieux en admirant la vue sur le golf et la mer pourquoi cette cité rayonna de toute sa puissance jusqu'au 3ème siècle av. J-C.
Un peu avant d'arriver à Lato, cachée derrière un bosquet d'oliviers apparaît la modeste église byzantine de Panagia Kera construite par les vénitiens du 13ème au 14ème siècle. Quelle
surprise en visitant ses nefs voûtées d'y découvrir des fresques de l'époque fort bien conservées! Un bémol cependant, il est interdit de les photographier, même sans flash et l'image que
vous voyez en dernier sur cet article a été empruntée à un site sur internet.