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  • : Ecritures à la loupe
  • : Présenter des écritures manuscrites d'écrivains célèbres avec une étude graphologique, des comptines pour enfants, l'un de mes romans et beaucoup de mes coups de coeur, voilà l'objectif de ce blog. J'espère que vous vous y sentirez également chez vous...
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 14:34
Maxime Chattam



Il sait de quoi il parle... et lorsqu'il évoque Harris mais surtout Denis Lahanne dans la vidéo ci-dessous, on comprend mieux son style et son parcours...

Au cours de son enfance, le jeune Maxime fait de fréquents séjours aux États-Unis : sa première destination en 1987 est Portland dans l'Oregon, ville qui inspire son premier roman. Durant son adolescence, souhaitant devenir acteur, il prend des cours de comédie au Cours Simon à Paris. Il obtient des rôles pour la télévision et la publicité.

Cette passion est vite abandonnée pour revenir à son premier amour : l'écriture. En 1988, il passe quelque temps dans la jungle thaïlandaise. Le journal qu'il écrit alors est sa première expérience avec l'écriture. Il la poursuit au début des années 1990 avec ses premiers essais littéraires d'abord inspirés de Stephen King et notamment du film Stand By Me tiré de la nouvelle "Le Corps" dans le recueil de nouvelles Différentes Saisons. C'est lors d'une répétition en 1995 pour le spectacle Angélique, Marquise des anges de Robert Hossein auquel Maxime Chattam participe qu'un des comédiens, Pierre Hatet, lui suggère d'écrire pour le théâtre. Il écrit alors "Le Mal" qu'il ne publie pas. Il ébauche son premier roman, "Le Coma des mortels", fable humoristique sur la solitude, racontant un mois dans la peau d'un jeune homme plongé dans le coma, suite à un accident qui s'avère être une tentative de meurtre.


Ayant abandonné la comédie, il exerce quelques petits boulots avant de reprendre des études de lettres modernes. Il écrit Le Cinquième règne à cette époque puis fin 1999, il est engagé à la FNAC au rayon "Livres policier", ce qui le met en contact avec les maisons d'Editions. Excellent vendeur, Maxime Chattam se fait remarquer et propose en lecture son premier Polar aux plus gros fournisseurs de la FNAC. Michel Lafon lui donne sa chance. Il a 25 ans à peine ! "Le Cinquième règne" est publié bien plus tard, en 2003, sous le pseudonyme de Maxime Williams. Ce roman mêle la traque d'un tueur en série à un thème récurrent de la littérature fantastique - la découverte d'un grimoire magique par une bande d'enfants et les affrontements de groupuscules pour en avoir la possession - le livre est couronné par le prix du roman fantastique du Festival de Gérardmer.


Très vite, il se fascine pour les romans policiers mais, conscient des connaissances qu'il faut avoir pour ce genre d'écrits, il suit une formation en criminologie pendant un an à l'université de Saint-Denis. Durant cette année il apprend les rudiments de la psychologie criminelle, de la police technique et scientifique et de la médecine légale.


Début 2000, il s'attelle à la rédaction de L'âme du mal qu'il achève à l'automne 2001 et qui est publié en 2002 par Michel Lafon. Suivent In Tenebris et Maléfices.


Il présente "L'âme du mal" à Michel Lafon, un éditeur orienté exclusivement vers les thrillers américains. Cet éditeur décide de miser sur lui. Signé du pseudonyme de « Chattam », en référence à une petite ville de Louisiane, le livre crée la surprise et conquiert rapidement un public. Des critiques saluent ce jeune auteur français qui, pour eux, renouvelle de façon spectaculaire le genre, rompt avec la tradition du polar à la française.


"L'âme du mal" raconte l'enquête menée par Joshua Brolin, transfuge du FBI au sein de la police de Portland en Oregon, aidé d'une jeune étudiante en psychologie. Un tueur abattu semble avoir ressuscité, mutilant ses victimes de manière rituelle, laissant des indices issus de la Bible Noire. Grâce à ce premier roman, Maxime Chattam convainc son éditeur de le laisser vivre de sa plume. Il désire écrire une trilogie sur le mal, dans laquelle le personnage de Brolin serait le fil conducteur. Plus abouti, le deuxième volet, "In Tenebris" (2003), plonge le lecteur dans les ténèbres de New York. Une femme retrouvée scalpée et traumatisée soutient qu'elle revient de l'Enfer. Aidée de Joshua Brolin qui a démissionné de la police, l'officier Annabel O'Donnel mène l'enquête. Mais devant la multiplication des crimes, ils abandonnent vite la simple piste d'un tueur en série : le tueur n'agit pas seul. Dans "Maléfices" (2004), Brolin et O'Donnel se trouvent confrontés à un serial killer qui momifie ses victimes dans de la soie d'araignée. À travers ces trois livres qui peuvent se lire séparément et qui fournissent trois définitions du tueur en série, Maxime Chattam a souhaité traiter le thème du mal du point de vue le plus réaliste. Quand L'âme du mal évoque le rôle de la famille dans la genèse du monstre, In Tenebris, lui, met en avant la société de consommation. Avec "Maléfices" qui constitue une fin d'histoire, renaît une certaine forme d'espoir.


Chaque tome de la trilogie représente une saison. L'automne pour L'âme du mal, l'hiver pour In Tenebris et enfin le printemps avec Maléfices comme dans la vie du héros de la série, Joshua Brolin.


Maxime Chattam sait utiliser les ficelles du thriller américain qu'il a assimilées : courts chapitres, tension permanente, rebondissements, scènes d'horreur, héros émouvants qui conservent une part de mystère, structure cinématographique... Dans un souci de réalisme, il confronte les dernières technologies de la police scientifique à des enquêtes que tout désigne de prime abord comme impossibles. Le but est de créer des atmosphères angoissantes et efficaces. Ses situations, avec des effets de miroir, laissent entrevoir de multiples dénouements potentiels.


Il fait partie de cette nouvelle génération d'auteurs français de romans policiers influencés par la culture américaine et revendiquant, en ce qui concerne les États-Unis, la puissance d'un imaginaire collectif (romans, série télévisées, films): Jean-Christophe Grangé, Laurent Botti, Alec Covin, Franck Thilliez..




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commentaires

V
C’est pour la première que je viens de visiter votre site et je le trouve vraiment intéressant ! Bravo !
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D
Merci de nous faire partager les conseils de cet écrivain ainsi que les aléas de son parcours! Bises Cathy
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L
BISOUS
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F
Le mal fascine alors que le bien ennuie le plus souvent ...Il est vrai que lorsque tout "baigne",  on est saisir par la torpeur où rien ne progresse , où l'on ne se sent pas évoluer...Avec le mal, on se confronte aux obstacles, on sort de sa carapace de sa ganse ouatée , on se réveille ...Se confronter au mal est une chose, produire le mal en est une autre ...Il apparait que les auteurs de romans sombres nouvelle génération comme Maxime Chattam on à cœur de nous montrer la différence  ... Les facettes du mal sont innombrables et, l'imagination à son service, loin d'être tarie ...Sommes-nous anges ou démons ?...Les deux, je crois bien... et même, on en vient à se demander si ces deux là ne sont pas complices parfois ...  Merci pour cette présentation d'un auteur que je ne connaissais même pas et donc à découvrir ... Le Monsieur s'exprime bien, simplement et de façon clair. En outre, il a un visage fort avenant sympathique qui vous met en confiance ... Avec les bises des farfadets
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F
Le mal fascine alors que le bien ennuie le plus souvent ...Il est vrai que lorsque tout "baigne" ,  on est saisir par la torpeur où rien ne progresse , où l'on ne se sent pas évoluer...Avec le mal , on se confrote aux obstacles, on sort de sa carapace de sa gance ouatée , on se réveille ...Se confonter au mal est une chose, produire le mal en est une autre ...Il apparit que les auteurs de romans sombres nouvelle génartion comme Maxime Chattam on à couer de nous montrer la différence  ... Les fascettes du mal sont innombrables et, l'imagination à son service, loin d'être tarie ...Sommes-nous anges ou démons ?...Les deux , je crois bien... et même, on en vient à se demander si ces deux là ne sont pas complices parfois ... Merci pour cette présentation d'un auteur que je ne connaissais même pas et donc à découvrir ... Le Monsieur s'exprime bien , simplement et de façon clair. En outre, il a un visage fort avenant sympathique qui vous met en confiance ... Avec les bises des farfadets
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L
bon dimanche ! bisous !
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J
je ne sais plus si je connais mais le nom me dis qq chose !En tout cas ta présentation donne envie de le lire.bises
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K
Merci pour cet article sur Maxime Chattam! j'aime beaucoup son écritureet pas seulement dans ses thrillers,j'ai beaucoup aimé le 5ème Règnequi berçait plus dans un imaginaire plus fantastique.amicalement à toikrismalo
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L
je fais un barbecue vendredi midi avec des amis, je serais surement pas là !!!! le soir peut-être !!! bisous !!!
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L
Ah oui mais pour le coup j'ai lu "Le concile de pierre" de Grangé et j'ai trouvé ça hyper tarte, surtout la fin. Comme tu compares Maxime Chattam à cet auteur ça ne me donne pas spécialement envie de le lire...
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